Je m'arrêterai donc à cette citation (trouvée sur Wikimachin) qui laisse rêveur, extraite du livre de Vinicius de Moraes, celui qui est à l'origine de la chanson (pour les paroles) tandis que Tom Jobim en a écrit la musique:
« le paradigme de la Carioca pure et dure : une fille bronzée, entre la fleur et la sirène, pleine de lumière et de grâce mais avec un fond de tristesse, aussi portait-elle en elle, sur le chemin de la mer, le sentiment de ce qui passe, d'une beauté qui n'est pas seulement nôtre — c'est un don de la vie que son bel et mélancolique flux et reflux permanent. »
Les extraits (et le choix a été difficile! Que ce soit Elisete, ou encore Astrud Gilberto et Stan Getz, de nombreuses versions auraient pu figurer ici...) :
- On commence avec le duo mythique: le Dieu de la bossa Joao Gilberto (je vous parlais il y a peu de sa fille, Bebel) accompagné de Tom Jobim;
- Pour enchaîner: ENORME coup de coeur. Elis Regina et au piano l'imcomparable Hermeto Pascoal. Une interprétation incomparable certainement due à cette scène tout aussi imcomparable qui accueille ce pure moment de musique et de bonheur: le Montreux Jazz Festival (et en plus en 1979, une année magique :)
- Troisième extrait: une découverte, Suzana da Camara
- Et, last but pas du tout the least, Monsieur Franck Sinatra en duo avec Antonio Carlos Jobim (efin Tom Jobim quoi...)!