Les quatre actes?
Acte 1 : Bob Marley, Le rasta
Acte 2 : Bob Marley, Le chanteur engagé
Acte 3 : Bob Marley, Le Don Juan
Acte 4 : Bob Marley, La légende
En effet, malgré la perception que pouvaient en avoir beaucoup de gens, Bob Marley était aussi et surtout un chanteur militant.
Quand on grandit comme lui dans l'un des ghettos les plus pauvres de l'une des villes les plus dangereuses du monde, on est exposé jour après jour la misère, la détresse, les crimes, etc. et Bob a lutté pendant une très grande partie de sa vie pour essayer de sortir son pays de cette misère.
Dans cette optique ses chansons étaient de deux ordres, celles qui étaient destinées à faire chanter, danser, et à donner de l'espoir à ses compatriotes, et celles qui étaient sensées attirer le regard du monde, et en particulier celui de l'ancien colonisateur (encore très influent dans le pays) à savoir la Grande Bretagne, sur la situation.
Mais Bob était aussi un fervent défenseur de la paix, et ce particulièrement en Afrique, continent qui abrite Zion (Sion), la terre promise...et qu'il voyait meurtrie par les guerres et surtout par le joug colonialiste.
Les extraits:
- War!
- Zimbabwe, en hommage l'indépendance de la Rhodésie, qu'il est venu chanter ensuite dans le pays pour fêter l'anniversaire de sa libération, et c'est un extrait de ceux fameux concert de 1980! Une chanson que j'adoooore!
- Concrete Jungle, en hommage à cette "jungle de béton" dans laquelle il a grandi: Trenchtown, une chanson pleine d'espoir qui pourrait correspondre à de nombreuses banlieues...
- Un morceau qui se passe de commentaires tant le titre est parlant et tant son interprétation est grandiose: Rebel Music...!
- Et enfin, Smile Jamaïca. Un titre symbolique lorsque l'on sait que quelques jours avant de le chanter lors du concert éponyme (en 1976, à Kingston) Bob avait été victime d'une tentative d'assassinat par des militants politiques le croyant engagé avec le parti adverse. Lors de ce concert il avait réuni les deux principaux leaders politiques jamaïcains qui s'affrontaient alors par voix de presse, tandis que leurs partisans se tuer dans les rues du pays. Son message était clair: "si eux se serrent la main, pourquoi Nous nous devrions nous entretuer à leur place...?"
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