Theophilus London - Tribe (Feat. Jesse Boykins III)

Quand deux de nos chouchous se rencontrent on est logiquement obligés d'aimer! Theophilus London dont on t'a parlé plusieurs fois prépare la sortie de son album Vibes (avec dans le rôle du producteur exécutif "lui", donc on imagine déjà le bruit que ça risque de faire

Die Antwoord - Ugly Boy

Si le trio sud-africain emmené par Ninja et Yolandi Visser (et, bien caché derrière ses platines, Hi-Tek) ne brille pas toujours par son excellence niveau son (et encore, même là on est réceptifs! Allez savoir...) il faut reconnaitre que visuellement ils ont su imposer leur marque de fabrique.

FKA twigs - #throughglass [GOOGLE GLASS Ad]

FKA Twigs se met en scène pour promouvoir les Google Glass! A la fois actrice et réal pour cette pub en forme de court métrage, la chanteuse met en avant les atouts produits (vous avez dit Brand Utility?) avec en guise de bande son, deux de ses morceaux : Video Girl et Glass Patron.

Elle King - Ex's and Ho's

New-yorkaise de 25 ans, Elle King a écumé les Etats-Unis avant de s'établir dans la Big apple. Elle débute sa carrière en se produisant à Brooklyn et Harlem. Son style musical va de la country au rock en passant par la soul et le blues.

Tove Styrke - Borderline [NEW EP + VIDEO]

La charmante Tove Östman Styrke nous revient avec un nouveau clip tout frais! La jeune suédoise qui avait été repérée dans Sweden Idol en 2009 (dans lequel elle s'était hissée à la troisième place du podium) nous présente la vidéo de Borderline premier single de l'EP éponyme qui sortira le 23 novembre prochain.

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lundi, août 22, 2011

Kinshasa Symphony - A voir! [Film Documentaire]

Le mois dernier, j'ai pu assister avant-première à la projo de Kinshasa Symphony de Claus Wischmann et Martin Baer. Bon, autant commencer par te dire tout de suite que j'ai adoré et que je te recommande plus que chaudement d'aller le voir le 17 septembre, date de sortie en France! Mais reprenons les choses dans l'ordre...

Tu le sais peut-être, je suis né en Afrique, j'y ai passé une grosse partie de ma vie (et j'en suis resté amoureux et terriblement sensible à sa situation).. A cette époque, quand on parlait du Zaïre, c'était pour son opulence, son sous-sol et la richesse qui en découlait. Sa scène musicale, ses danses, ses Koffi Olomidé qui arrivaient pour révolutionner la musique du continent, sa Soukouss qui embrasait les pistes de tous les makis d'Afrique, etc. Entre temps, le Zaïre a laissé place au Congo, aux guerres d'intérêts (téléguidées) et ces infos à d'autres plus tristes, moins encourageantes..

Dans ce contexte, ce Kinshasa Symphony est un véritable appel d'air, rappelant que ce pays à l'instar du continent (et même un peu plus que la moyenne) vit au rythme de la musique et représente un vivier de création qui semble aussi inépuisable qu'entravé par la situation.. Un véritable hymne à l'espoir, un hommage aussi beau que particulièrement mérité à ce pays, ses habitants et la manière avec laquelle la musique les accompagne.

Avant de te laisser regarder le trailer, quelques points rapides sur le documentaire ne lui même:

Le pitch... (ctrlC ctrlV du com'presse) "Kinshasa Symphony accompagne des hommes et des femmes qui, dans l'une des métropoles les plus chaotiques du monde, s’attellent à l'un des systèmes les plus complexes de la vie commune : un orchestre symphonique."

S'il fallait le comparer... ce serait logiquement (temporalité tout ça tout ça...) à l'excellent Benda Bilili. Même énergie, même amour de la musique, et surtout l'expression de la même spontanéité africaine qui leur offre leur authenticité, l'un de leur atouts majeurs.

Les répliques qui m'ont marqué... sont nombreuses, vraiment. La force du film résidant dans la place centrale que tiennent les membres de l'orchestre, au travers. Ils ne font pas le doc, ils sont le doc (j'avoue j'avoue, c'est pompeux.. mais je ne savais pas le dire autrement :)... Bon s'il fallait se forcer à n'en retenir qu'une: "Quand je chante, je suis vraiment moi-même. J'oublie le monde dans lequel je vis". Dans la capitale congolaise surpeuplée cela représente limite un luxe.

Une remarque... je n'arrive pas à savoir si (pour moi) le fait que le reportage élude, ou plutôt passe très rapidement sur le Kibanguisme (à l'origine de l'orchestre, par le biais de la baguette de "Papa" Armand Diangienda, le fils de Simon Kibangu) soit une très bonne chose, ou plutôt une carence.

Un mois après la sortie... certaines images restent gravées dans ma mémoire (celle du tuba, doré et luisant, au milieu d'une rue sale défoncée, sous le regard curieux d'écoliers en uniformes en fait par exemple partie...). On passe d'éclats de rires à des moments beaucoup plus désagréables. De passages d'insouciance à des réalités dérangeantes, qui nous rappellent à quel point ici nous sommes privilégiés.

Mais bon, ce que je garderai le plus longtemps c'est sans aucun doute le gap qui existe entre les quartiers insalubres dans lesquels les réalisateurs nous font évoluer et l'espoir, la joie de vivre et surtout la dignité que dégagent leurs habitants.

La musique dans tout ça... prend la forme d'un fil d'Ariane qui va nous guider, devenant plus fin, plus solide et plus soyeux à mesure que le concert final approche et que les accords chaotiques laissent place à un ensemble solide. Et là: #ChaireDePouleGarantie.

Pour finir... et histoire d'avoir un aperçu de l'accueil que Kinshasa Symphony a déjà reçu, les nombreuses nominations et les récompenses obtenues c'est par ici.



Une autre critique...?
... When you're Strange (The Doors par Tom DiCillo)

mercredi, juillet 20, 2011

[Paris Quartier d'été] Egyptian Project - Belle découverte

Hier, promenade sur les quais en rentrant de la projection presse de Kinshasa Symphony, un excellent documentaire dont je vais te parler d'ici peu... En arrivant au niveau du jardin Tino Rossi (vers Gare D'Austerlitz) l'écho de percussions orientales et d'un violon commençait à se faire entendre... Ah!? Un petit live imprévu avant d'arriver, parfait!

En fait je suis complètement passé à côté de l'annonce/du début de Paris Quartier d'été. Déjà, est-ce que tu connais? Non? Ok, pitit'prés' rapide tirée du site sur lequel tu retrouveras toutes les infos utiles dont la prog' (pour les dates, tu as encore jusqu'au 9 août pour profiter de différents spectacles/concerts):

Paris quartier d’été, c’est un peu comme Paris : une somme de carrefours et de croisées, de perspectives et d’avenues, avec des monuments emblématiques, des contre-allées, et une vie qui se déroule au-delà du périphérique, des Tuileries au canal de l’Ourcq, et du Palais Royal à Aubervilliers. Depuis vingt ans maintenant, le festival a tenu son pari : rechercher avant tout la mixité, le croisement des cultures et des êtres, la conciliation de l’avant-garde et du populaire, avec une programmation où le monumental peut côtoyer le délicat, où de jeunes compagnies atypiques figurent au même titre que des artistes consacrés, où on peut jouer dans un musée comme dans un jardin de banlieue, dans des ors comme dans des usines.

Donc, hier j'ai été ravi de découvrir Egyptian Project, qui propose une très bonne musique fusion... mêlant instruments et chants traditionnels égyptiens à -selon les moments- des sonorités oscillant entre trip-hop, jazz, voire d'agréables petites incursions dans l'électro. En écoutant l'ensemble du concert, certain passages m'ont par exemple rappelé l'excellentissime album In The BuzzBag (1998) de Brooklyn Funk Essentials enregistré avec le groupe Laço Tayfa qui venait apporté la touche orientale (turque dans ce cas pour être précis..).

Plus simplement, c'est sept très bons musiciens qui proposent un son plus qu'agréable et qui méritent d'être découverts, écoutés! Par exemple sur leur groupe Facebook ici.

Leur premier album est en vue, je t'en reparlerai certainement... d'ici là pour te faire une idée, quelques extraits dans un teaser de leur cru.