dimanche, juin 20, 2010

Stromae... beatmaker made in Plat Pays


Petit post suite à la mise en ligne récente du nouveau clip de l'auto-proclamé "MaeStro"... Quoi? De la variété? Oui, bon ça va c'est pas faux! Un peu de légèreté et de fraicheur n'ont jamais fait de mal à personne. De plus, entre ses textes, son accent, son look et son expression corporelle plus qu'approximative, il y a quelque chose qui me plait!

Après que le jeune homme rwando-belge se soit offert un beau succès avec son Alors on danse (N°1 aux classements single d'une quinzaine de pays européens) il continue son chemin avec son album à paraître demain mais qui a déjà été livré en exclu sur la Toile. Deuxième clip donc, ce Te quiero filmé avec une prise de son live continue d'illustrer l'envie d'innovation de Stromae.

Certes, après avoir écouté l'album les instrus sont -peut-être un peu- redondants, par contre il joue habilement avec les mots et alterne sujets graves et légers avec dextérité... Une écriture qui n'est pas sans rappeler l'héritage reçu de ses illustres prédécesseurs belges. On remarquera d'ailleurs dans ce clip des gestuelles qui se sont sans nul doute construites en visionnant certaines prestations live de môsieur Jacques Brel.

Enfin, tu le sais peut-être, c'est à la prod que s'est initialement fait remarquer Paul Van Haver. Il a en effet bossé avant tout cela pour Anggun ou encore pour Kerry James avec différentes prod. sur À l'ombre du showbusiness. Ce travail de beatmaker il le met déjà en avant depuis plus d'un an au travers de ses "Leçons" publiées sous forme de podcasts dont tu trouveras un exemple après le clip.

[extraits des...] Paroles:

Un jour je l’ai vu, j’ai tout de suite su que
Qu’on allait devoir faire ces jeux absurdes
Bijoux, bisous et le tralalas,
Mots doux et coups bas
Insultes, coups, etc, etc
Non non ! Pas les miens mais les siens oui
Notre enfant deviendra aussi le sien ensuite
Enfin c’est le juge qui insistera, j’imagine
Imagine moi télé sous le bras
et mes jeans sales et puis tout ça…

Je l'aime à mort mais pour la vie
On se dira « oui », à la vie, à la mort
Et même en changeant d’avis
Même en sachant qu’on a tort
On ne changera pas la vie
Donc comme tout le monde je vais en souffrir
Jusqu’à la mort

Te quiero
Je voudrais être son ombre
Mais je la déteste
Te quiero
Même au bout du monde
Et bien qu'elle y reste...